Tableau 10 : Modes de
conservation des denrées alimentaires
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Comment
faites vous pour et où le conservez – vous ?
|
Dans les bidons bien fermés (huile
de palme) et nous les gardons à la maison
|
7
|
6%
|
Dans les sacs (pour le fretin sec,
haricots, riz) et nous les déposons aux dépôts
|
37
|
30%
|
|
Au sol ou sur le ciment dans la
maison à l’air libre ou couvert de sacs (amarante, aubergine, feuille de
manioc, tomates, patates douces, pommes de terre et autres condiments)
|
64
|
52%
|
|
Dans un endroit humide, là où il fait très
froid faute de réfrigérateurs (surtout les viandes, fretin et poissons frais)
|
8
|
6%
|
|
A l’air libre dans une maison en les
suspendant sur les charpentes de la maison et quelques fois nous mettons du
sel sur les denrées (viandes)
|
7
|
6%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
On remarque que 52% de notre échantillon (64
vendeurs sur 123, particulièrement les vendeurs des amarantes, aubergines,
pommes de terre et des feuilles de manioc) conservent leurs denrées
alimentaires en les étalant sur le sol ou sur le pavement soit à l’air libre ou
en les couvrant par de sacs dans leurs
maisons à l’air libre ; 30% de nos enquêtés (37 vendeurs sur 123, en
particulier les vendeurs de fretins, le riz, les haricots, les arachides, etc.)
mettent leurs denrées dans les sacs et les conservent dans leurs dépôts ;
6% de cet échantillon (7 vendeurs sur 123, spécifiquement les vendeurs d’huile
de palme ) conservent leurs produits dans des bidons fermés hermétiquement et
gardés soit dans des dépôts ou à domicile ; 6% de vendeurs enquêtés (7 vendeurs sur 123)
gardent leurs denrées alimentaires à des endroits humides et froids ou à l’air
libre, étant donné qu’il ne dispose pas
de réfrigérateurs. Il s’agit particulièrement des vendeurs de viande et des
poissons frais. 6% de nos enquêtés enfin, (soit 7vendeurs sur 123, spécialement
des vendeurs de viande) conservent leurs denrées à l’air libre dans des maisons
en les suspendant sur les charpentes, et parfois, après y avoir mis du sel pour
éviter la pourriture et les odeurs.
Il ressort de ce tableau que la façon
de conservation des denrées alimentaires dans les marchés de la Cité d’Uvira
n’est pas adéquate, car tous les modes de conservation des denrées alimentaires
proposés par les vendeurs ne sont que rudimentaires et de solutions
intermédiaires.
Tableau
11 : Appréciation des conditions de
conservation de denrées alimentaires par les vendeurs
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Ces
conditions de conservation sont – elles adéquates
|
Oui
|
7
|
6%
|
Non
|
112
|
91%
|
|
Abstention
|
4
|
3%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Pour
112 vendeurs sur 123 (soit 91%) de notre échantillon, les conditions de
conservation de denrées alimentaires sont inadéquates ; alors que 6% de
cet échantillon (soit 7 vendeurs sur 123) estiment conserver leurs denrées
alimentaires dans des bonnes conditions, 3% du même échantillon enfin (soit 4
vendeurs sur 123) ont gardé une position de neutralité à cette question.
Tableau
12 : Stratégies pour améliorer les conditions de conservation des denrées
alimentaires vendues dans les marchés e la Cité d’Uvira
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Que
peut – on faire pour les améliorer ?
|
Rien à faire à cause de la pauvreté
|
87
|
71%
|
Achat des outils de conservation
(chambres froides, bidons, etc.)
|
27
|
22%
|
|
Abstention
|
9
|
7%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Il ressort de ce tableau que 87
vendeurs de notre échantillon (soit 71%) pensent que l’on ne peut rien faire
pour améliorer cette situation à cause de la pauvreté et de l’irresponsabilité
des autorités étatiques ; 22% de vendeurs de denrées alimentaires
aimeraient bien disposer des outils essentiels, dont les chambres froides, les
bidons neufs pour améliorer leurs conditions de conservation des denrées
alimentaires ; 9 autres enfin, ( soit 7%) se sont réservés de donner
leur opinion à ce sujet.
Tableau 13 Conditions dans
lesquelles on vend les denrées alimentaires
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Quelles sont les conditions dans
lesquelles vous vendez les denrées alimentaires
|
Sous le soleil et la pluie couvert
des petits hangars en chaume qui fait passer les rayons solaires et les eaux
de pluie
|
70
|
57%
|
Sous le soleil sans hangars
|
25
|
20%
|
|
Sous les hangars
|
28
|
23%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos enquêtes sur
terrain, 2009.
En analysant ce tableau, on pourrait
juste affirmer que les conditions dans lesquelles les vendeurs de denrées
alimentaires réalisent leurs transactions ne sont pas bonnes, car 57% de notre
échantillon (soit 70 vendeurs sur 123) vendent leurs denrées alimentaires sous
des petits hangars en chaume qui font passer des rayons solaires et la pluie,
23% (soit 28 vendeurs) estiment que les conditions dans lesquelles ils vendent
leurs denrées sont dans bonnes du fait
des hangars qui les abritent ; 20%
de vendeurs interrogés (soit 25 vendeurs
123) sont exposés au soleil toute la journée ou à la pluie par manque même de
hangars et Partant, les conditions dans lesquelles les denrées se vendent dans
les marchées de la Cité d’Uvira laissent à désirer.
Tableau
14 : Disposition d’étalages de vente de denrées alimentaires
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Disposez
– vous des étalages pour la vente de vos denrées alimentaires ?
|
Absence d’étalages
|
30
|
24%
|
Etalages en bois
|
76
|
62%
|
|
Etalages en ciment
|
17
|
14%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
76% de vendeurs enquêtés disposent
des étalages. Néanmoins, 50 vendeurs
(soit 62%) ont des étalages en bois et ces étalages ne sont plus en bon état
pour 41% de l’échantillon, 17 vendeurs (soit 14%) ont des étalages en ciment.
30 vendeurs (soit 24%) par contre, ont affirmé l’absence d’étalages pour la vente
de leurs denrées alimentaires. Ils étalent leurs denrées alimentaires sur le
sol couvert par des sacs.
Tableau
15 : Appréciation des conditions de vente sur les denrées
alimentaires
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Ces conditions sont–elles adéquates
pour les denrées alimentaires que vous vendez ?
|
Non
|
102
|
83%
|
Oui
|
15
|
12%
|
|
Abstention
|
6
|
5%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Sur 123 vendeurs de denrées
alimentaires qui constituent notre échantillon, 102 vendeurs de denrées (soit
83%)) prouvent que les conditions dans lesquelles ils vendent leurs denrées
alimentaires ne sont pas adéquates pour les denrées ; 15 vendeurs (soit
12%) estiment que ces conditions sont adéquates pour leurs denrées et 6
vendeurs de denrées alimentaires enfin,
(soit 5%) ont affiché une position d’abstention. On peut donc
affirmer que la grande majorité des vendeurs leurs denrées alimentaires le
font dans des conditions inadéquates. De ce fait, les denrées alimentaires exposées au le
soleil ou étalées sous la pluie perdent la qualité organoleptique.
Tableau
16 : Soins assurés aux denrées
alimentaires avant leur vente
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Lavez – vous vos denrées avant de
les vendre ?
|
Non
|
88
|
72%
|
Oui
|
35
|
28%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Ce tableau prouve que 72% de notre échantillon ((soit 88
vendeurs) ne lavent pas les denrées alimentaires avant de les vendre et 28%
(soit 35 vendeurs) lavent leurs denrées alimentaires. Cependant, certains vendeurs ne le font pas parce que
leurs produits ne peuvent l’être et d’autres vendeurs ne le font du fait de
leur caractère peu salubre.
Tableau
17 : Connaissance des vendeurs
des denrées alimentaires sur les
maladies d’origine alimentaires
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Connaissez – vous que les denrées
alimentaires peuvent transmettre les maladies si elles sont vendues dans les
conditions peu hygiéniques ?
|
Oui
|
119
|
97%
|
Non
|
4
|
3%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Le tableau ci – haut nous montre que
sur l’échantillon de 123 vendeurs, 119 vendeurs (soit 97%) savent que les denrées
alimentaires peuvent transmettre des maladies si elles sont vendues dans les
conditions non hygiéniques, 3% de ces
vendeurs (soit 3 vendeurs) n’en savent rien.
Tableau 18 : Stratégies
proposées pour améliorer les conditions
l’hygiène des denrées alimentaires
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Que
peut-on faire pour améliorer l’hygiène
de denrées alimentaires que vous vendez au marché ?
|
Rien à faire, car nous sommes pauvres.
|
12
|
10%
|
Construction des marchés (hangars,
étalages, etc.) par le gouvernement
|
89
|
72%
|
|
Appui des marchés en chambres
froides
|
22
|
18%
|
|
TOTAL
|
123
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Il ressort de ce tableau que 89 vendeurs de notre échantillon ((soit 72%)
éprouvent la nécessité de construction
des infrastructures de base pour les marchés de la Cité avec de hangars
et des étalages à certains endroits, 22 vendeurs (soit 18%) pensent à l’appui
du gouvernement ou des personnes de bonne volonté aux marchés de la Cité en
chambres froides, 12 vendeurs (soit 10%)
estiment que rien peut se faire à cause de la pauvreté et de
l’irresponsabilité de l’Etat.
B.
QUESTIONS AUX ACHETEURS.
Tableau 19 : Type des denrées
alimentaires achetées souvent au marché
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Quelles sont les denrées
alimentaires que vous achetez souvent au marché ?
|
Poissons, viande, tomates, fretin
sec et frais, farine de manioc, sel…
|
52
|
50%
|
Amarante, feuille de manioc
(Sombé), farine de maïs, haricots et riz, farine d’arachides, huile de palme
|
41
|
39%
|
|
Arachides, mangues, avocats,
ananas, orange et citron.
|
7
|
7%
|
|
TOTAL
|
104
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Il se remarque que notre
échantillon est de 104 acheteurs. 52 de
ces acheteurs (soit 50%) achètent régulièrement les poissons, les
viandes, les tomates, les fretins frais, la farine de manioc, le sel et l’huile
de palme ; 41 acheteurs, (soit 39%) achètent les amarantes, les feuilles
de manioc (Sombé), la farine de maïs, les haricots et le riz, 7 acheteurs,
(soit 7%) achètent des arachides, mangues, avocats, ananas, oranges et les
citrons et 4 acheteurs enfin, (soit 4%) achètent de choux, carotte, etc.
Tableau 20 : Avis des
acheteurs sur la conservation de denrées
alimentaires qu’ils achètent
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
A votre avis, ces denrées
alimentaires que vous achetez aux marchés de la Cité d’Uvira sont -elles bien
conservées ?
|
Oui
|
2
|
2%
|
Non
|
102
|
98%
|
|
TOTAL
|
104
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
De
104 acheteurs interviewés à ce sujet, on trouve que 102 acheteurs (soit
98%) sont conscients que les denrées alimentaires vendues dans les marchés de
la Cité d’Uvira ne sont pas bien conservées et 2% de ces acheteurs, (soit 2
acheteurs) estiment que les denrées alimentaires qu’ils achètent sont bien
conservées.
Tableau 21 : Appréciation des
conditions dans lesquelles les denrées
alimentaires sont vendues
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Les denrées alimentaires que vous
achetez sont- elles exposées à l’air libre ou emballées ?
|
Oui (emballées)
|
1
|
1%
|
Non (exposées à l’air libre)
|
103
|
99%
|
|
TOTAL
|
104
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Il ressort de ce tableau que la population de la Cité d’Uvira apprécie
négativement la façon dont les vendeurs de denrées alimentaires conservent
leurs denrées au marché, car 103 acheteurs (soit 99%) de notre échantillon des
affirment que les denrées alimentaires qu’ils achètent au marché ne sont pas
emballées et sont exposées à l’air libre, et un acheteur sur 104 (soit 1%)
estiment qu’ils achètent des denrées
alimentaires emballées dans des sachets.
Tableau 22 : Appréciation des
conditions de conservation sur le plan hygiénique
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Comment appréciez – vous ces
conditions sur le plan hygiénique ?
|
Mauvaises
|
98
|
94%
|
Bonnes
|
2
|
2%
|
|
Acceptables
|
4
|
4%
|
|
TOTAL
|
104
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
On remarque que 98 acheteurs, (soit 94%) de
notre échantillon notent que les conditions dans lesquelles les denrées
alimentaires sont vendues au marché sont mauvaises ; 4 acheteurs, (soit 4%) estiment que ces
conditions sont plus ou moins acceptables ; et 2 acheteurs enfin, (soit 2%)
pensent que ces conditions sont
bonnes.
Tableau 23 : Connaissance des
acheteurs des denrées alimentaires sur
la transmission des maladies à partir des denrées
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Connaissez – vous que les denrées
alimentaires achetées et consommées dans des conditions peu hygiéniques
peuvent transmettre des maladies aux membres de votre famille ?
|
Oui
|
101
|
97%
|
Non
|
3
|
3%
|
|
TOTAL
|
104
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
97% des acheteurs, (101 acheteurs)
sont conscients que les denrées alimentaires achetées et consommées dans des
conditions peu hygiéniques peuvent transmettre des maladies aux membres de la
famille ; tandis que 3% des
acheteurs enquêtés (soit 3 acheteurs) méconnaissent le danger des denrées
alimentaires contaminées sur la santé.
Tableau 24 : Stratégies des
acheteurs pour la prévention des maladies d’origine alimentaire
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
Que faites – vous pour prévenir des
maladies liées à la consommation de telles denrées ?
|
Lavage des denrées alimentaires
avant de les consommer (denrées directement comestibles) et cuisson complète
|
51
|
49%
|
Conservation et conditionnement des
denrées alimentaires dans un endroit propre (congélation des denrées, etc.)
|
51
|
51%
|
|
TOTAL
|
104
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
Il découle de ce tableau que 51 acheteurs,
(soit 49%) lavent les denrées alimentaires directement comestibles avant
de les consommer ou le font cuire complètement
leurs denrées alimentaires après l’achat pour éviter des maladies liées
à la contamination alimentaire ; 51 acheteurs, (soit 51%), conservent et conditionnent leurs denrées dans un
endroit propre (dans des congélateurs par exemple) pour éviter toute
contamination.
Tableau 25 : Stratégies pour
améliorer l’hygiène de denrées alimentaires que vous achetez au marché
Question
|
Réponses
|
Fréquences
|
Pourcentage
|
D’après vous, que peut – on faire
pour améliorer l’hygiène des denrées alimentaires sur les marchés et dans le
ménage ?
|
Emballage des denrées avant de les
vendre
|
39
|
37%
|
Construction des
infrastructures des base (marchés,
étalages, abattoirs)
|
56
|
54%
|
|
Sensibilisation de la population
sur l’hygiène de denrées alimentaires
|
9
|
9%
|
|
TOTAL
|
104
|
100%
|
Source : Nos investigations sur
le terrain
A la lumière de ce tableau, 56 acheteurs, (soit 54%) de notre échantillon
suggèrent que le gouvernement construise les marchés et y mette des hangars et
des étalages ; 39 acheteurs, (soit 37%), ont suggéré que les denrées
alimentaires soient vendues dans des emballages ; et enfin, 9 acheteurs
(soit 9%) proposent la sensibilisation de la population de la Cité d’Uvira sur l’hygiène des denrées
alimentaires.
CONCLUSION PARTIELLE.
Au terme de ces enquêtes, les
observations directes, les analyses et
interprétations des données recueillies dans les marchés de la Cité d'Uvira,
prouvent que les transactions des denrées alimentaires dans les marchés de la
Cité d’Uvira se réalisent encore dans des conditions peu hygiéniques, comme
l’ont affirmé 80% des vendeurs et 94%. Cette situation est due principalement à
l’absence des infrastructures de base (marchés non construits, absence des
étalages, des chambres froides, des abattoirs modernes, etc.).
La plupart des denrées alimentaires
sont exposées au soleil à l’air libre, à terre sans emballages, avec un grand
risque de contamination et les vendeurs ne sont pas protégés contre le soleil
et la pluie, s’exposant ainsi au risque de maladies. En outre, les denrées
alimentaires sont conservées dans des conditions inadéquates, comme l’ont
affirmé 91% des vendeurs et 94% des acheteurs. Ces conditions peuvent donc non
seulement contribuer à la perte de la qualité des aliments, mais aussi
permettre leur contamination, avec un impact sanitaire négatif sur les
consommateurs.
Néanmoins, les habitants de la
Cité reconnaissent en majorité que la consommation des aliments mal conservés
et contaminés a une conséquence sanitaire néfaste au consommateur (97% de
reconnaissances exprimées par les vendeurs et les acheteurs des denrées
alimentaires à ce sujet). Ils maîtrisent également les mesures théoriques
susceptibles de permettre l’amélioration de l’hygiène des denrées alimentaires.
Ils ne parviennent pas cependant à les appliquer du fait de la négligence et de
la pauvreté.
Dans
la recherche des solutions aux problèmes de l’hygiène des denrées alimentaires,
nous sommes accordés avec des vendeurs
et des acheteurs sur la nécessité de la construction des marchés et de la
sensibilisation des habitants de la Cité d’Uvira sur l’hygiène des aliments
pour améliorer l’hygiène des denrées alimentaires dans les marchés de la Cité
et dans les ménages. Ces mesures ont fait l’objet du dernier chapitre du
présent travail en termes de projet.
CHAPITRE 3. PROJET DE CONSTRUCTION DES MARCHES ET DE SENSIBILISATION DE LA POPULATION DE LA CITE D'UVIRA SUR L’HYGIENE DES DENREES ALIMENTAIRES
Canevas
du PNUD (voir page 73 du syllabus de planification des projets G2, cours
enseigné par le Chef de travaux Erick KASUKU KALABA)
3.1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION
3.1.1 Situation géographique et
économique
Le projet de construction des
marchés et de sensibilisation de la
population de la Cité d'Uvira sue l’hygiène des denrées alimentaires aura son
siège social dans le quartier Kakombe, Avenue Virunga N°19, Cité d'Uvira. La
Cité d’Uvira est une agglomération urbano–rurale où la population était estimée
à 182430 personnes en 2008. Elle se
trouve à au moins 127 Km de Bukavu, chef-lieu de la Province du Sud-Kivu et à
15 Km de Bujumbura, la capitale de la République du Burundi. Signalons que la
grande partie de la population de la Cité d’Uvira vit de l’agriculture, de
l’élevage et de la pêche et une petite proportion de celle-ci vit essentiellement du petit commerce. Il
s’agit principalement du commerce des
produits de champs, des produits de
pêche et des produits manufacturés
importés et de la vente de services.
3.1.2.
Analyse de la situation
La
Cité d’Uvira dispose de 7 marchés dans lesquels se vendent des produits ou
denrées alimentaires et où on s’approvisionne en articles manufacturés, dont
les marchés : Maendeleo, Congolais (Zaïrois), Maman Martha Bashomberwa de
Kalundu et Kilomoni et Kasenga, connu
sous le nom de « Soko magaribi » et Kavimvira et Kalimabenge.
d'Uvira souffrent de la mauvaise hygiène
des denrées alimentaires.
Les observations et les enquêtes
faites sur le terrain ont indiqué que tous ces marchés ne sont pas construits
et que les denrées alimentaires se vendent dans des mauvaises conditions
d’hygiène. Cette situation est due principalement à l’absence des
infrastructures de base (marchés non construits, absence des étalages, des
chambres froides, des abattoirs modernes, etc.).
La plupart des denrées
alimentaires en général et en particulier les légumes (tomates,
aubergines, amarantes, oignons, etc.), sont exposées au soleil à l’air libre, à
terre sans emballages. Les mouches se déposent sur certaines denrées
alimentaires vendues dans les marchés dans ces conditions, avec un grand
risque de les contaminer.
Lors de la saison sèche, la poussière se
dépose sur les denrées alimentaires et pendant la saison de pluie, certaines
denrées étalées et vendues sur le sol sont pleines de boue.
En outre, les denrées alimentaires
sont conservées dans des conditions inadéquates, comme l’ont affirmé 91% des
vendeurs et 94% des acheteurs. Ces conditions peuvent donc non seulement
contribuer à la perte de la qualité des aliments, mais aussi permettre leur
contamination, avec un impact sanitaire négatif sur les consommateurs.
Faute des infrastructures commerciales
de base adéquates (marchés, hangars, étalages, etc.), les vendeurs ne sont pas
protégés contre le soleil et la pluie, s’exposant ainsi au risque de maladies.
Il en découle aussi la perturbation des transactions commerciales pendant la
saison pluvieuse.
Si rien n’est fait pour améliorer
l’hygiène des denrées alimentaires dans les marchés de la Cité d’Uvira, l’on
assistera à la prévalence des maladies d’origine alimentaire, en particulier
celles liées à l’intoxication alimentaire.
Dans « Comment susciter un meilleur comportement en matière
d’hygiène » un collectif de Christine VAN WAJK, (op.cité .7) l’UNICEF
montre que l’amélioration des conditions d’hygiène dépend de l’installation des
équipements et cela constitue une barrière la plus importante à bon nombre de
maladies infectieuses.
Le projet de construction des marchés
et de sensibilisation de la population de la Cité d’Uvira est donc suggéré
comme une solution à ces problèmes en vue d’améliore l’hygiène des denrées
alimentaires dans la Cité d’Uvira.
3.2. NATURE DU PROJET
Ce projet est de nature socio-sanitaire puisqu’il permettre de
protéger les vendeurs et les acheteurs contre les intempéries (soleil, pluies,
poussières) et de sensibiliser la population sur l’hygiène des denrées
alimentaires en vue d’éviter les maladies d’origine alimentaire,
particulièrement celles liées à la consommation des aliments contaminés.
3.3. BENEFICIAIRES DU PROJET
3.3.1 Bénéficiaires
directs
Les bénéficiaires directs de ce
projet sont les 2209 vendeurs des denrées alimentaires se trouvant
dans les sept marchés de la cité d'Uvira.
3.3.2 Bénéficiaires
indirects
Ce sont les familles des vendeurs,
les acheteurs de denrées alimentaires en particulier et toute la population de la Cité d'Uvira en
général.
3.4. DUREE DU PROJET :
Ce projet durera douze mois, donc du
04 janvier au 31 décembre 2010.
3.5. OBJECTIFS DU PROJET
3.5.1 Objectif
global
L’objectif global de ce présent
projet est d’améliorer les conditions commerciales et de consommation des
denrées alimentaires dans la Cité d’Uvira.
3.5.2 Objectifs
spécifiques
·
Construire les 7 marchés de la Cité
d’Uvira ;
·
Sensibiliser la population de la Cité
d’Uvira sur l’hygiène des denrées alimentaires.
3.6 RESULTATS ATTENDUS.
De ce projet, il est attendu les
résultats suivants :
·
27 hangars de 25 m de longueur et 10
m de largeur et 1800 étalages ont été construits dans les 7 marchés de la
Cité d’Uvira ;
·
2209 vendeurs des denrées
alimentaires réalisent leurs transactions dans des conditions acceptables.
·
80% de la population de la Cité
d’Uvira conservent et conditionnent leurs denrées alimentaires dans des bonnes
conditions.
·
La diminution du taux de prévalence
des maladies d’origine alimentaire de 80% dans la Cité d’Uvira.
3. 7 MOYENS A METTRE EN ŒUVRE.
La réalisation de ce projet exige les
moyens suivants :
3.7.1 Le moyen humain
1 Coordinateur (TDR) ;
1 Secrétaire comptable A2 ;
1 Chef de projet (A1 en
bâtiment) ;
4 Sensibilisateurs
1 Logisticien (A1 en Gestion) ;
2 Sentinelles ;
21 Maçons ;
42 Aides – Maçons ;
2 Chauffeurs.
3.7.2
Le moyen matériel et matériaux
L’exécution de ce présent projet de
construction de sept marchés et de la sensibilisation de la population de la
Cité d'Uvira sur l’hygiène alimentaire exige une mobilisation d’un certain
nombre de matériel et matériaux de construction.
1. Matériel roulant
- Un véhicule de transport de
matériel et matériaux du projet ;
- Un véhicule de transport des agents
du projet ;
2.
Matériel et matériaux de construction
-Brouette
-Houe
-Bêche
-Fis vide .
-Marteau
-Seau
-Tôles
-Madriers
-Panneaux
-Clous de tôles
-Clous de planche de 10cm
-Planches
-Clous de planche de 5cm
-Fers à béton
- Ciments
- Sable
- Moellon
- Briques cuites
-Niveau
- Etc.
3.
Fournitures nécessaires
-Papier duplicateur
-Stylos
- Classeurs
- Ancre correcteur
- Farde chemise
- Cahiers
-Agrafeuses,etc.
3.8. SUIVI DU PROJET ET EVALUATION
Le suivi sera réalisé tout au long de
l’exécution du projet et sera fait par le comité de gestion composée du
Coordinateur et du comité de vendeurs de denrées alimentaires. Le Coordinateur
du projet s’assurera de la bonne réalisation et l’exécution de toutes les
activités du projet
L’évaluation sera réalisée à la fin
du projet par les experts mandatés par les bailleurs de fonds. Il s’agira
notamment de mesurer l’impact du projet sur la qualité des denrées alimentaires
et sur les conditions de vie de la population.
Après les travaux, l’ISDR Uvira fera
une restitution de résultats auprès de bailleurs de ce projet.
3.10. ORGANIGRAMME DU PROJET
3.11. FONCTIONNEMENT DU PROJET
Ø C.S :
Le conseil de Suivi est composé de tous les membres du service administratif et
financier de l’ISDR Uvira ; cet organe est chargé de :
o faire
les suivis et évaluation du projet ;
o proposer
à la coordination quelques décisions à exécuter.
Ø
La Coordination : est chargé
de :
o
coordonner et superviser toutes les
activités du projet ;
o
mener des démarches sur l’obtention
de financement extérieur, auprès des autorités politiques et administratives et
représente l’organisation du tiers ;
o
exécuter toutes les décisions prises
du C.S ;
o
décider sur les questions de
révocation d’un membre ou d’un service sur approbation et proposition du
Conseil de Suivi.
Ø Service
technique : est chargé de (d) :
o élaborer
tous les plans de travaux à faire ;
o concevoir
le plan construction et le soumettre aux
maçons ;
o faire
les suivis de l’évolution de travaux de construction sur terrain ;
o orienter
les maçons dans leurs activités de construction.
Ø Logisticien :
est chargé de (d) :
o garder
et gérer tous les matériels de construction et de formation ;
o livrer
le matériel nécessaire pendant l’exécution des activités du projet ;
o enregistrer
le dommage de matériel ;
o enregistrer
tous les entrées et sorties de matériels ;
o donner
le rapport à la coordination.
Ø Service
chargé de sensibilisation : est chargé de :
o sensibiliser
les vendeurs et acheteurs des denrées alimentaires dans les marchés ;
o donner
les rapports des activités réalisées au service technique ;
o faire
le contact permanent avec la population ;
o faire
les suivis des activités prévues par le service technique ;
o récolter
toutes les réclamations des vendeurs et acheteurs et les soumettre au service
technique.
Ø Maçons :
sont chargés de :
o De
construire les hangars et étalages dans les 7 marchés de la cité ;
Ø Sentinelles :
sont chargé de :
o La
sécurité de tous les biens du projet ;
o Faire
le contrôle à toutes les sorties et entrées des agents ainsi que les matériels
roulants du projet ;
Ø Comité
de base : composé des vendeurs et acheteurs des denrées alimentaires, est
chargé de ;
o Suivre
toutes les activités ou exécution du projet.
3.12. CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
N°
|
ACTIVITES
|
Janv.
|
Févr.
|
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juil.
|
Août
|
Sept.
|
Oct.
|
Nov.
|
Déc.
|
1
|
Recruter le personnel
|
X
|
|||||||||||
2
|
Louer
le dépôt
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
|
3
|
Acheter le matériel & matériaux
|
X
|
|||||||||||
4
|
Sensibiliser la population de la Cité sur l’hygiène des
denrées alimentaires
|
XX
|
XX
|
XX
|
XX
|
||||||||
5
|
Construire les marchés
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
|||
6
|
Répartir les vendeurs selon le type de denrées
alimentaires
|
X
|
|||||||||||
7
|
Responsabiliser les infrastructures le bureau
administratif des marchés
|
X
|
|||||||||||
8
|
Faire
les suivis du projet
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
¯
|
9
|
Evaluer
le projet
|
XX
|
XX
|
XX
|
XX
|
¯ = Activités permanentes
X = Activités continues ;
XX = Activités intermittentes.
3.13. CADRE LOGIQUE DU PROJET
RESUME NARRATIF
|
INDICATEUR OBJECTIVEMENT VERIFIABLE
|
MOYENS VERIFIABLES
|
CONDITIONS CRITIQUES
|
Objectif
Améliorer les conditions
commerciales et de consommation des denrées alimentaires dans la Cité
d’Uvira.
|
2209 vendeurs des denrées
alimentaires réalisent leurs transactions dans des conditions acceptables et
80% de la population de la Cité d’Uvira conservent et conditionnent leurs
denrées alimentaires dans des bonnes conditions
|
-Enquête sur terrain
-Photos
-CD audio-visuels
-Rapport d’activités
|
|
Buts
|
·
27 hangars de 25 m de longueur et
10 m de largeur et 1800 étalages ont été construits dans les 7 marchés de la
Cité d’Uvira
·
Près de 80% de la population de la
Cité d’Uvira appliquent les mesures d’hygiène alimentaire dans les marchés et
dans leurs ménages
|
Photos
CD
audio visuel ;
Visite sur le terrain
|
-Que le financement arrive à temps
-Qu’il n’y ait pas de guerre.
|
Extrants
Le Personnel recruté,
Le dépôt loué
L’achat
de matériel et matériaux réalisé ;
La
population de la cité d’Uvira sensibilisée ;
Les
marchés construits
Les vendeurs répartis selon le type de denrées alimentaires
vendues
Les infrastructures confiées au bureau administratif des marchés
|
71
travailleurs recrutés au 1er
mois du projet
Un
dépôt a été alloué à la fin du premier mois du projet
Les
matériel et matériaux achetés à partir du deuxième mois du projet
27
hangars et 1800 étalages construits dans les sept marchés d’ici décembre
2010.
2209
vendeurs des denrées alimentaires disposent des étalages à partir du mois de
décembre 2010 pour leurs transactions commerciales
7
marchés construits dans la Cité d’Uvira sont responsabilisés au bureau
administratif de marchés d’Uvira d’ici décembre 2010.
|
-
Contrat
de travail
-
Contrat
de location
-
Factures
·
Photos
et CD audio visuel ;
|
Qu’il n’y ait pas détournement de fonds
|
Intrants
Recruter
le personnel ;
Louer
un dépôt
Acheter
le matériel et matériaux
Sensibiliser
la population sur l’hygiène des denrées alimentaires
Construire
les marchés
Répartir
les vendeurs selon le type de denrées alimentaires vendues
Responsabiliser
les infrastructures le bureau administratif de marché d’Uvira
Faire
le suivi et évaluation du projet.
|
Coût total du projet
|
Dossier
du Coordinateur.
Rapport
de fin des activités.
Pièces
comptables.
|
Que le financement soit disponible ;
Que l’ISDR et les vendeurs participent à la réalisation
de certaines activités.
|
Source : Cours de planification
de projet
3.13. BUDGET DU PROJET
Tableau 26 : Rubriques
budgétaires.
N°
|
DESIGNATION
|
UNITE
|
QUANTITE
|
DUREE
|
P. U
|
P.T
|
OBSERV.
|
|
A
|
Personnel
|
|||||||
A1
|
Coordinateur
|
Personne
|
1
|
12
|
400$
|
4 800$
|
||
A2
|
Secrétaire comptable
|
Pers./mois
|
1
|
12
|
350$
|
4 200$
|
||
A3
|
Logisticien
|
Pers./mois
|
1
|
12
|
350$
|
4 200$
|
||
A4
|
Ingénieur
|
Pers./mois
|
1
|
12
|
350$
|
4 200$
|
||
A4
|
Sensibilisateur
|
Pers/mois
|
4
|
12
|
200$
|
9 600$
|
||
A4
|
Maçons
|
Pers./mois
|
21
|
9
|
200$
|
37 800$
|
||
A5
|
Aides maçons
|
Pers./mois
|
42
|
9
|
150$
|
56 900$
|
||
A6
|
Chauffeur
|
Pers./mois
|
2
|
12
|
150$
|
3 600$
|
||
A7
|
Sentinelle
|
Pers./mois
|
2
|
12
|
100$
|
2 400$
|
||
Sous - total
|
127 700$
|
|||||||
B
|
Fourniture bureau
|
|||||||
B1
|
Papier duplicateur
|
Rame
|
5
|
7$
|
35
|
|||
B2
|
Stylos
|
Boite
|
3
|
3$
|
9
|
|||
B3
|
Classeur
|
Pièce
|
6
|
4$
|
24
|
|||
B4
|
Ancre correcteur
|
Boite
|
2
|
2$
|
4
|
|||
B5
|
Farde chemise
|
Pièce
|
8
|
0,5$
|
4
|
|||
B6
|
Cahier ministre
|
Pièce
|
14
|
4$
|
56
|
|||
B7
|
Agrafeuse
|
Pièce
|
2
|
15$
|
30
|
|||
B8
|
Agrafe
|
Boite
|
3
|
1$
|
3
|
|||
B9
|
Enveloppe
|
Boite
|
2
|
1$
|
2
|
|||
Sous - total
|
167$
|
|||||||
C
|
Frais administratif
|
|||||||
C1
|
Saisie & impression
|
Forfait
|
200$
|
|||||
C2
|
Frais de communication
|
Forfait
|
900$
|
|||||
C3
|
Location véhicule de
Transport Agent
|
Pièce
|
1
|
12
|
300$
|
3 600$
|
||
Sous - total
|
4 700$
|
|||||||
D
|
Matériel & Matériaux
|
|||||||
D1
|
Tôle
|
Pièce
|
2889
|
10$
|
28 890$
|
|||
D2
|
Madrier
|
Pièce
|
3888
|
7$
|
27 216$
|
|||
D3
|
Panne
|
Pièce
|
3240
|
4$
|
12 960$
|
|||
D4
|
Clous de tôle
|
Kg
|
513
|
3$
|
1 539$
|
|||
D5
|
Clous de 10cm
|
Kg
|
648
|
3$
|
1 944$
|
|||
D6
|
Planche dérive
|
Pièce
|
567
|
10$
|
5 670$
|
|||
D7
|
Fer à béton à barre de 6
|
Pièce
|
702
|
5$
|
3 510$
|
|||
D8
|
Fer à béton à barre de 10
|
Pièce
|
810
|
10$
|
8 100$
|
|||
D9
|
Gravier
|
5 m3
|
270
|
80$
|
21 600$
|
|||
D10
|
Sable
|
5m3
|
540
|
70$
|
37 800$
|
Contribution locale
|
||
D11
|
Ciment
|
Sac
|
1620
|
24$
|
38 880$
|
|||
D12
|
Moellon
|
5m3
|
945
|
80$
|
75 600$
|
|||
D13
|
Planche
|
Pièce
|
2376
|
10$
|
23 760$
|
|||
D14
|
Clous à 5cm
|
Kg
|
135
|
3$
|
405$
|
|||
D15
|
Briques cuites
|
Pièce
|
183600
|
0,35$
|
64 260$
|
|||
D16
|
Brouette
|
Pièce
|
14
|
20$
|
280$
|
|||
D17
|
Houe
|
Pièce
|
15
|
5$
|
75$
|
|||
D18
|
Bêche
|
Pièce
|
20
|
5$
|
100$
|
|||
D19
|
Fis vide
|
Pièce
|
14
|
35$
|
490$
|
|||
D20
|
Seau métallique
|
Pièce
|
14
|
10$
|
140$
|
|||
D21
|
Marteau
|
Pièce
|
14
|
10$
|
140$
|
|||
D22
|
Niveau
|
Pièce
|
21
|
15$
|
315$
|
|||
D23
|
Location véhicule transport
Matériel & Matériaux
|
Pièce
|
1
|
12
|
300$
|
3 600$
|
||
D24
|
Carburant et lubrifiant
|
Litre
|
21600
|
1,5$
|
32400$
|
|||
D23
|
Sous - total
|
389 674$
|
||||||
E
|
Frais de sensibilisation
|
|||||||
E1
|
Mégaphone
|
Pièce
|
2
|
50$
|
100$
|
|||
E2
|
Médias
|
Forfait
|
100$
|
|||||
Sous total
|
200$
|
|||||||
F
|
Suivi du projet et Evaluation
|
Forfait
|
8 100$
|
|||||
TOTAL
GENERAL
|
522 441$
US
|
|||||||
Source : Quincaillerie MUCHEPE
Tableau 27 : Répartition de
frais du projet.
N°
|
DESIGNATION
|
MONTANT
|
POURCENTAGE
|
01
|
Frais de fonctionnement
|
132567$
|
25
|
02
|
Frais de construction et
sensibilisation
|
389 874$
|
75
|
TOTAL GENERAL
|
522 441$
|
100
|
Tableau 28 : Récapitulation
du projet
N°
|
Désignation
|
Montant
|
01
|
Contribution locale
|
37 800$ US
|
02
|
Montant sollicité
|
484 641 $ US
|
Coût total du projet
|
522 441$US
|
Nous disons : Quatre cents
quatre-vingt quatre mille six cents quarante un dollars Américains.
3.14. RENTABILITE DU PROJET
L’exécution
de ce présent projet aidera d’une part à diminuer les maladies de mains sales
dans la cité d’Uvira et d’autre part les consommateurs qui consomment ces
denrées alimentaires et les vendeurs qui passent toute la journée sous le
soleil, qui les amène à tomber malade et
devront payer ou dépenser beaucoup d’argent pour les soins médicaux,
auront l’occasion d’épargner ou économiser leur somme.
L’exécution
de ce projet créera un bon climat entre les vendeurs des denrées alimentaires,
car chacun aura sa place fixe, bien airé, et sous l’ombre.
En bref, le travail rencontre
véritablement l’envie de la population
CONCLUSION GENERALE
Nous
voici au terme du travail qui a été consacré à l’analyse des causes de la
mauvaise hygiène des denrées alimentaires dans les marchés de la Cité d’Uvira.
En
effet, nous avons constaté que les transactions des denrées alimentaires se
réalisent dans des conditions hygiéniques déplorables du fait de l’absence des
infrastructures de base telles que les marchés bien construits, des étalages et
des chambres froides dans ces marchés. En conséquence, les denrées alimentaires
sont conservées, conditionnées et vendues dans des conditions inadéquates et
les vendeurs et les consommateurs de ces denrées exposés aux maladies d’origine
alimentaire.
De
ces constats, nous nous sommes posé les questions suivantes :
-
Quelles sont les causes de la
mauvaise hygiène des denrées alimentaires vendues dans les différents marchés de
la cité d’Uvira ?
-
Quelles pourraient être les
conséquences néfastes de la mauvaise hygiène des denrées alimentaires dans la
cité d’Uvira ?
-
Que peut – on faire pour améliorer
l’hygiène des denrées alimentaires dans les différents marchés de la cité d’Uvira ?
Pour répondre à ces questions, nous
avons émis les hypothèses selon lesquelles la mauvaise hygiène des denrées
alimentaires dans les différents marchés de la cité d’Uvira serait liée à l’absence des infrastructures commerciales
de base adéquates (marchés non construits, absence des abattoirs modernes,
absence des étalages, des chambres
froides et des moyens de transport non appropriés…) ; à l’ignorance et la négligence des certains
vendeurs des denrées alimentaires des mesures d’hygiène ; et à la
faible implication de services
étatiques, en particulier le Service d’hygiène
dans le processus d’amélioration de la situation aseptique des denrées
alimentaires ; les conséquences
néfastes de la mauvaise hygiène des denrées alimentaires à la population de la Cité d’Uvira seraient les prévalences
de maladies d’origine alimentaire et des mains sales comme la fièvre
typhoïde, le choléra, les vers intestinaux, la dysenterie bacillaire,
etc. ; la construction et l’équipement des marchés de la Cité
d’Uvira et la sensibilisation de la population sur les mesures d’hygiène
pourraient permettre d’améliorer la qualité des denrées alimentaires tant dans
les marchés que dans les ménages.
En vue de vérifier ces hypothèses,
nous avons utilisé les méthodes analytique et descriptive et les techniques
d’analyse documentaire, d’interview, de questionnaire et l’observation
directe ainsi que l’échantillonnage.
Nos hypothèses ont été vérifiées au
cours de nos enquêtes. En effet,
l’analyse et l’interprétation des données recueillies dans les marchés
de la Cité d'Uvira, 80% des vendeurs et
94% des acheteurs des denrées alimentaires ont affirmé que les transactions des
denrées alimentaires dans les marchés de la Cité d’Uvira se réalisent dans des conditions peu hygiéniques. Cette
situation est due principalement à l’absence des infrastructures de base
(marchés non construits, absence des étalages, des chambres froides, des
abattoirs modernes, etc.). Ils ont fait remarquer que la plupart des denrées
alimentaires sont exposées au soleil à l’air libre, à terre sans emballages,
avec un grand risque de contamination et les vendeurs ne sont pas protégés
contre le soleil et la pluie, s’exposant ainsi au risque de maladies. Les
denrées alimentaires sont encore
conservées dans des conditions inadéquates, comme l’ont affirmé 91% des
vendeurs et 94% des acheteurs. Ces conditions peuvent donc non seulement
contribuer à la perte de la qualité des aliments, mais aussi permettre leur
contamination, avec un impact sanitaire négatif sur les consommateurs. Les habitants de la Cité ont reconnu en
majorité que la consommation des aliments mal conservés et contaminés a une
conséquence sanitaire néfaste au consommateur (97% de reconnaissances exprimées
par les vendeurs et les acheteurs des denrées alimentaires à ce sujet). Ils
maîtrisent également les mesures théoriques susceptibles de permettre
l’amélioration de l’hygiène des denrées alimentaires. Ils ne parviennent pas
cependant à les appliquer du fait de la négligence et de la pauvreté. Dans la
recherche des solutions à ces problèmes, 72% vendeurs et 54% des acheteurs ont pensé à la nécessité de la construction
des marchés et 9% des acheteurs quant
eux ont proposé la
sensibilisation des habitants de la Cité d’Uvira sur l’hygiène des aliments
pour améliorer l’hygiène des denrées alimentaires dans les marchés de la Cité
et dans les ménages.
Outre l’introduction et la conclusion
générale, ce travail a été composé de trois chapitres. Le premier chapitre a
porté sur les considérations générales sur le milieu d’étude (la Cité d’Uvira)
d’une part, et de l’autre, sur les théories sur l’hygiène des
denrées alimentaires. Le deuxième chapitre
a présenté, analysé et interprété les données récoltées sur le terrain,
tout en dégageant une conclusion partielle. Le troisième a concerné le projet
de construction des marchés et de sensibilisation de la population de la Cité
d’Uvira sur l’hygiène des denrées alimentaires.
Enfin, ce travail est une œuvre
humaine. Il est donc possible que les lecteurs y trouvent certaines
insuffisances et nous ne prétendons pas avoir épuisé tous les aspects liées à
l’étude des denrées alimentaires. Les aspects concernant la composition
physique et chimique des aliments et les explications techniques sur la façon
dont les aliments mal conservés et conditionnés perdent leur qualité n’ont pas été approfondis. Nous laissons donc les brèches aux chercheurs
potentiels d’orienter leur réflexion dans ce sens et restons ouvert à toute
critique et remarques constructives.
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages.
1. Roger
PINTO et Madeleine GRAWITS ; méthode des sciences sociales, Paris, Edition
Dalloz, collection précis 1971, 2171 p ;
2. AVAN
DER HAYDEN et Alii, Santé personnelle et communautaire, Ville d’édition, maison d’Edition, 1988, nombre de pages
3. Allen
D. JEDLICKA : Organisation moderne du développement, Ville d’édition, Nouvelle Ed. Africaine 1985, nombre de pages.
4. MVUEZOLO
BAFWANGA Khita, Comment bien se nourrir, Kinshasa, Ed. bureau d’études
et la recherche pour la promotion de la santé, 1974, nombre de pages
;
5. Christine
VAN WIJK et Alii, Comment susciter un meilleur comportement en matière
d’hygiène : importance des mécanismes de changement en santé publique,
Genève, UNICEF 2005, nombre de
pages ;
6. Les
classiques africains : Hygiène alimentaire, Kinshasa, Ed. Saint Paul 1973, nombre de pages;
7. Roger
MUCCHELLI, L’interview de groupe dans l’enquête psycho – sociale.
Entreprise moderne d’édition librairie technique, Paris, Ed ESF,
1974, 73p ;
8. MARIA
Cristina Marazzi et Alii. Comment va la santé, Kinshasa, Ed Leonardo international, mai 2004, nombre de pages ;
9. Raymond
BOUDON, Les méthodes en sociologie, France, Vendôme impressions groupe landais, novembre
2004, nombre de pages .
10.
Franc MORANDI, Modèles et
méthodes en pédagogie, Paris.,
Ed. Nathan, 2005, nombre
de pages ;
11.
Professeur NGUYEN TANG AM, Epidémiologie
tropicale, Paris, Ed Agence de coopération culturelle et technique 1988, nombre de pages ;
12.
SPORE, bulletin bimestriel d’information
scientifique en matière de développement agricole et rurale, CTA,
2003, nombre de pages
4 ;
B. Site web
1.
http;///.www.Encarta.com .
2.
http :///. www.Rungisinternational.com.
3.
http///. www.fao.com.
4.
http///. www.explorado.
C. Travaux de fin de cycle, mémoires,
modules, cours et rapport
1.
MAPENZI RUHEMBUZA Honoré, Cours
d’initiation à la recherche scientifique, G1, ISDR – UVIRA, 2008 –
2009.
2.
Destin AJABU BIHIMANA, Cours de planification
régionale et Nationale, G3, ISDR – UVIRA 2008 – 2009
3.
CITE D’UVIRA, Rapport annuel
2008
4.
MWANDIKE RUKUNGIRA, Cours
de Santé publique, G1, ISDR – UVIRA, 2006 – 2007 ;